Entre le full et le K-1 (prononcer K one), la différence n’est pas fondamentale. Dans la première discipline, les coups (pieds et poings) doivent être portés au-dessus de la ceinture, ce qui n’est pas le cas du K-1 où toutes les frappes sont permises (high et low kicks, haut et bas) ainsi que les coups de genou sans saisie. Ce qui le différencie, par exemple, du Muay Thaï…
Cette différence n’est pas anecdotique dans le cas de Boris Bonningre, passé récemment d’une pratique à une autre, en même temps qu’il a quitté le Cram (« Cela fait dix-huit ans que j’y étais licencié. Christophe Lartisien m’a dit que je pouvais toujours passer à la salle ») pour l’Europe Top Team France (Reims).
« Je n’avais plus trop d’opportunités de combattre en full. J’ai également ressenti une baisse de régime et de motivation », souligne Boris Bonningre. L’amitié le liant à Pierre Touret a fait le reste : « Il m’a fait connaître Thearron, manager de l’Europe Top Team ».
Les résultats n’ont pas tardé à suivre avec une victoire en Coupe de France (- de 71 kg, classe B, Espoir) – face à Tony Gazagnes – ramenée d’Evreux début décembre. Boris Bonningre aurait dû enchaîner avec un combat mi-janvier à Bordeaux mais il a dû renoncer pour une bonne raison : deux semaines plus tard, il se mariera.
« Le MMA ? Pourquoi pas ? »
« Thearron a pas mal de contacts. Avec lui, je vais avoir plus l’occasion de combattre », assure le Rémois. Comme Anthony Dizy, Boris Bonningre (25 ans) envisage-t-il de passer au MMA (Mixed Martial Art ou free fight) ? « Je commence une autre mini-carrière. Mais je ne fais pas une croix sur le full-contact.
Le MMA n’est pas une priorité mais si l’opportunité se présente, pourquoi pas ? J’ai commencé avec peu de grappling à l’entraînement mais il faudrait que je fasse du pancrace. »
Soure: L’Union presse